Nous
ne pouvons parler de culture stéphanoise sans évoquer le bassin houiller de la Loire.
Ce bassin fut en effet le premier bassin exploité en France, dès les années
1860.
Le
bassin minier sera concurrencé par le bassin du Nord Pas de Calais mais
l'avantage de l'utilisation du Gier et du Rhône, permettant de distribuer par
voies fluviales l'ensemble du Sud-Est de la France (de Lyon à Marseille),
permettra au bassin de la vallée du Gier d'être leader jusqu'à la fin du second
empire.
Malgré la bénédiction de Sainte Barbe, quelques grandes catastrophes sont constatées, et pour la plupart liées au grisous (130 accidents et la mort de
plus de 3000 Gueules noires entre 1860 et 1890). Durant les guerres mondiales, le secteur du charbon à Sainté est le poumon économique et le besoin
en main d'oeuvre a nécessité l’immigration de nombreux mineurs d'origines
étrangères, d'abord des étrangers d'autres régions puis d'autres pays (notamment le Maghreb).
Les années passent, les mines se sécurisent mais le nombre de puits en activité décroit et l'extraction de l'or noir commence à battre de l'aile...
En effet, le
secteur a décliné à partir de 1930, et l'extractions voit sa fin annoncé dès
1950, constatant sa production diminuer de 4 millions de tonnes par an dans les
années d'entre-deux-guerres à 1,5 million de tonnes dans les années
soixante-dix puis à 240 000 tonnes dans les années quatre-vingt… En tout, c'est
plus de 500 millions de tonnes qui ont été extraites des mines stéphanoises.
De plus, en hommage a cette époque est né un musée sur le site de Couriot.
De plus, en hommage a cette époque est né un musée sur le site de Couriot.

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RépondreSupprimerIl faut te relire (ou te faire relire) : un blog ne devrait pas comporter de fautes d'orthographe.
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